Qui était saint Valentin? (article de Jean-Guy Paradis)
Voici l’article que Jean-Guy Paradis, prêtre à la paroisse Saint-Charles-Borromée, a écrit pour la Saint-Valentin 2021.
Qui était saint Valentin…?
Tout un mystère autour de ce saint qui est à l’origine de la fête du 14 février!
Le journal Le Devoir publiait le 14 février 1984 un article que je reproduisais dans le feuillet paroissial de ma paroisse. En résumé, Mgr Giuseppe d’Ascola présentait une longue étude de ses recherches. On sait que saint Valentin éclipse la fête de deux grands saints, Cyrille et Méthode.
Mgr d’Ascolta énumère pas moins que 16 saints Valentin originaires de France, d’Italie, d’Espagne et d’Allemagne. D’un prêtre décapité à Rome en passant par celui qui n’a probablement pas existé, à celui d’évêque et de pape qui a régné 40 jours en 827, on s’interroge sur «le rapport entre ces saints et les amoureux. Là encore, personne n’est sûr de rien».
Le Prions en Église de ce 6e dimanche ordinaire, en page 35, publiait un article auquel l’abbé Raynald Côté, président de cette célébration, a fait allusion à la fin de la messe publiée en ligne sur notre page Facebook (vous pouvez aller voir).
Georges Madore parle de 2 traditions :
- Comme évêque de Terni (Italie). Valentin est d’abord condamné pour sa foi. Le juge du temps lui demande de guérir sa fille adoptive, ce qu’il fait. Et voilà qu’un revirement s’opère et que les prisonniers chrétiens sont libérés. Valentin continue alors à répandre l’Évangile. Il sera condamné par la suite par l’empereur Claude et décapité. Mais avant, il écrit à la jeune fille qu’il avait guérie et il signe : «De ton Valentin».
- Selon une autre tradition, Valentin est prêtre de Rome, il bénit des mariages et leur remet un parchemin en forme de cœur pour leur rappeler leur engagement, tout ceci, à l’encontre de l’empereur qui interdisait les mariages car il avait besoin de soldats.
- Enfin, «on croyait aussi au Moyen Âge que les oiseaux s’accouplaient à compter du 14 février. La pratique de faire parvenir un «valentin» à un être bien-aimé apparaît pour la première fois en 1375 dans un texte du poète anglais Geoffrey Ghaucer».
Adaptation de Jean-Guy Paradis, prêtre, Charlesbourg, le 14 février 2021.